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法国大选:奥朗德宣布将不参加2017法国总统大选

2016-12-02 17:56:40来源:网络

  法国总统2017年大选中右阵营初选已经结束,弗朗索瓦•菲永(François Fillon)在几天前的第二轮初选投票中获得胜利,将于明年与左翼政党和极右政党的候选人角逐总统宝座。

  而法国现任总统奥朗德已于昨日(北京时间今日凌晨)宣布不参加本次总统大选。

  (是怕参加了万一票数太低会丢人吧...倒不如不参加还能留点面子haha...)

  我们来听听奥朗德的发言:

  演讲稿:

  Mes chers compatriotes,

  Je m’adresse à vous ce soir pour vous faire connaître la décision que j’ai prise, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.

  Depuis mai 2012, c’est-à-dire la date à partir de laquelle je suis devenu Président de la République, j’ai agi avec les gouvernements de Jean-Marc AYRAULT et de Manuel VALLS pour redresser la France et la rendre plus juste.

  Aujourd’hui, au moment où je m’exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l’équilibre et la dette du pays a été préservée.

  J’ai également voulu que notre modèle social puisse être conforté parce que c’est notre bien commun. Je l’ai même élargi pour permettre à ces travailleurs qui avaient commencé très tôt leur vie professionnelle de partir plus précocement à la retraite. J’ai fait en sorte qu’à chacune et à chacun, puisse être accordée une complémentaire santé.

  Dans ce contexte, j’ai aussi voulu placer la France au premier rang. Au premier rang de la lutte contre le réchauffement climatique et c’est à Paris, oui, à Paris, que l’accord historique a pu être signé et qui a engagé le monde entier.

  J’ai voulu aussi que l’école dispose des moyens indispensables, ceux-là même qui lui avaient été ôtés dans la période précédente parce que l’école, c’est le pilier de la République.

  J’ai fait avancer les libertés : le mariage a été ouvert à tous les couples, l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée et la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été amplifiée.

  J’ai également modernisé notre démocratie avec la réforme territoriale, celle dont on parlait régulièrement et qui n’était jamais faite, avec la fin du cumul des mandats et avec également la transparence que j’ai imposée à tous les élus, à commencer par moi-même, pour être dans l’exemplarité.

  Mais l’engagement majeur que j’avais pris devant vous, c’était de faire baisser le chômage. J’y ai consacré, avec les gouvernements, toute mon énergie, j’ai pris tous les risques : j’ai allégé les charges des entreprises parce que c’est la condition pour qu’il y ait davantage d’emplois. J’ai également aidé les embauches, j’ai fait en sorte que la formation professionnelle puisse être une grande priorité, j’ai aussi soutenu l’innovation et l’industrie de demain et j’ai pris la responsabilité de réformer le marché du travail.

  Les résultats arrivent plus tard que je ne les avais annoncés, j’en conviens, mais ils sont là : l’investissement, la consommation, la construction repartent et depuis le début de l’année, le chômage enfin diminue mais il reste à un niveau trop élevé et je mesure ce que cette situation peut avoir d’insupportable pour nos concitoyens qui vivent dans la précarité.

  Mes chers compatriotes, le monde, l’Europe, la France ont traversé pendant tout mon mandat des épreuves particulièrement graves. J’ai engagé nos forces armées au Mali, en Centrafrique, en Irak, en Syrie pour défendre nos valeurs et pour combattre le terrorisme islamiste qui nous avait frappés et qui nous menace encore − frappés à Paris, à Saint-Denis, à Nice et dans tant d’autres lieux ensanglantés

  Dans ces circonstances particulièrement éprouvantes, terribles même, j’ai voulu que soit maintenue la cohésion nationale, que nous puissions éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations et donc les amalgames.

  Mais en même temps nous avons tenu bon et j’ai pris les mesures qui étaient nécessaires. Notre arsenal pénal a été durci sans mettre en cause à aucun moment nos libertés. J’ai également procédé à des recrutements massifs dans nos armées, dans la Gendarmerie, dans la Police parce que nous en avons besoin et qu’il y a encore beaucoup à faire. Sur les réfugiés j’ai tenu à ce que la France puisse prendre sa part parce que nous sommes la France, dans l’accueil de ceux qui fuyaient la guerre et qu’en même temps nous puissions toujours maîtriser nos frontières. Sur tous ces sujets, je n’ai qu’un seul regret, et je veux ici l’exprimer : c’est d’avoir proposé la déchéance de nationalité parce que je pensais qu’elle pouvait nous unir alors qu’elle nous a divisés.

  Au niveau européen, j’ai agi en votre nom pour que l’austérité puisse être enfin terminée pour beaucoup de peuples et j’ai fait en sorte que la Grèce puisse rester dans la zone euro parce que sinon elle aurait éclaté cette zone euro, tellement elle était traversée de tensions et de crises. J’ai également régulé la finance, oui la finance, et le système bancaire, parce que ce que j’avais trouvé en 2012 était source de tous les risques.

  Voilà ce que j’ai fait. Voilà ce que j’assume devant vous en revendiquant les avancées, en reconnaissant les retards et même en admettant certaines erreurs parce que je porte un bilan et j’en assume toute la responsabilité.

  Dans cinq mois, vous aurez, mes chers compatriotes, à faire un choix pour notre pays. La droite vient de désigner son candidat après une large consultation. Je respecte la personne, le parcours de François FILLON, mais j’estime que le projet qu’il porte met en cause notre modèle social et nos services publics sans aucun bénéfice, au contraire, pour notre économie et avec un risque d’aggravation des inégalités.

  Quant à l’extrême droite, elle nous appelle au repli, à la sortie de l’Europe et du monde. Elle prend comme référence ce qui vient de se produire aux Etats-Unis. Je vous le dis nettement, franchement : le plus grand danger, c’est le protectionnisme, c’est l’enfermement et ce serait d’abord un désastre pour les travailleurs français. Or, comme Président de la République, je tiens d’abord à ce que le travail en France puisse être soutenu et valorisé.

  Plus que quiconque, mes chers compatriotes, je mesure l’enjeu de la période qui s’ouvre. Comme Président de la République, je dois diriger l’Etat, j’ai la responsabilité d’assurer le fonctionnement régulier de nos institutions jusqu’au terme de mon mandat et dans un contexte où la menace terroriste n’a jamais été aussi élevée.

  Comme socialiste, parce que c’est l’engagement de toute ma vie, je ne peux accepter, je ne peux me résoudre même à la dispersion de la gauche, à son éclatement, parce qu’elle priverait de tout espoir de l’emporter face au conservatisme et pire encore, face à l’extrémisme.

  Pour ma part, je ne suis animé que par l’intérêt supérieur du pays. Le pays, depuis plus de quatre ans et demi, je l’ai servi avec sincérité, avec honnêteté. L’expérience m’a apporté l’humilité qui est indispensable à l’action publique.

  Face aux épreuves, j’ai pu avoir une capacité inépuisable de résistance devant l’adversité. Mais le pouvoir, l’exercice du pouvoir, les lieux du pouvoir et les rites du pouvoir ne m’ont jamais fait perdre ma lucidité, ni sur moi-même, ni sur la situation, car je dois agir. Aujourd’hui, je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle.

  Aussi, j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle, au renouvellement donc de mon mandat.

  Je tenais ici à vous en faire part directement, comme je m’y étais engagé, au début du mois de décembre, tel que je l’avais moi-même annoncé. Je le fais en prenant toute ma responsabilité mais aussi en en appelant à un sursaut collectif et qui engage tous les progressistes qui doivent s’unir dans ces circonstances parce que ce qui est en cause, ce n’est pas une personne, c’est l’avenir du pays. Je ne veux pas que la France soit exposée à des aventures qui seraient coûteuses et même dangereuses pour son unité, pour sa cohésion, pour ses équilibres sociaux.

  Voilà le message que j’étais venu ici vous adresser. Dans les mois qui viennent, mon devoir, mon seul devoir sera de continuer à diriger le pays, celui que vous m’avez confié en 2012, en m’y consacrant pleinement et dans le dévouement le plus total à la République.

  Vive la République et vive la France.

  一

  让我们再来回顾一下这次中右阵营的初选:

  首先是三场初选辩论,分别于2016年10月13日、11月3日、11月17日举行。每场均由7位候选人参加:François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson, Jean-François Copé.

  这里放一段10月13日初次辩论视频,想看完整版辩论的朋友们请看文末。

  2016.11.20 首轮初选投票,前总统萨科奇位列第三出局,投票结果如下:

  - François Fillon : 44,1% (1 849 091 voix)

  - Alain Juppé : 28,5% (1 193 919 voix)

  - Nicolas Sarkozy : 20,6% (863 074 voix)

  - Nathalie Kosciusko-Morizet : 2,6% (106 885 voix)

  - Bruno Le Maire : 2,4% (99 528 voix)

  - Jean-Frédéric Poisson : 1,5% (60 803 voix)

  - Jean-François Copé : 0,3% (12 479 voix)

  - Blancs et nuls : 9 524 voix

  2016.11.24 首轮得票最多的两位候选人:弗朗索瓦•菲永(François Fillon)和阿兰•朱佩(Alain Juppé)进行了第四场一对一的辩论

  2016.11.27 第二轮初选投票

  投票结果:弗朗索瓦•菲永(François Fillon)以66.5%的得票获胜

  另外,法国左翼阵营初选投票将于2017年1月22日和1月29日进行,但至今为止,外界观察认为法国大选前景已经明朗,鉴于左翼社会党2012年以来执政表现不佳,大选首轮投票中淘汰出局的可能性极大,极右翼的国民阵线风头正劲,其主席玛丽娜·勒庞(Marine Le Pen)极有可能进入决赛。

  最终大选的两轮投票时间将分别定在2017年4月23日及5月7日。一般分析认为,争夺总统桂冠的对决将在传统的右翼的弗朗索瓦•菲永(François Fillon) 和极右翼的玛丽娜·勒庞 (Marine Le Pen) 之间进行。

  要是法国真的由极右翼当政了,想想好像会是件很可怕的事呢...


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